Un bouleversement du monde du travail
Cela va bientôt faire un an que le Coronavirus est au cœur de l’actualité mondiale. Et ce qui est certain, c’est que ce virus a bouleversé un certain nombre de domaines et notamment celui du monde du travail. En effet, si l’impact de cette pandémie sur les économies ne fait aucun doute, le confinement et les distanciations sociales sont en train de transformer profondément et de manière durable la façon dont nous travaillons. Pendant près de 3 mois, on estime à environ 5 millions de français qui ont pratiqué le télétravail. « Je dis depuis des années que le télétravail est l’avenir. Avec le confinement, il s’est imposé de façon brutale et souvent sans préparation. Et malgré tout, on constate que ça fonctionne ! », se réjouit Jon Messenger, spécialiste des conditions de travail à l’Organisation internationale du Travail (OIT) et auteur de plusieurs études sur le télétravail. Pour lui, il ne fait aucun doute que ce télétravail « forcé » va contribuer à « briser les résistances » qui existaient dans les organisations et les entreprises à proposer de travailler en dehors des bureaux.
Malgré une sortie de confinement nationale, la situation en France comme dans d’autres pays reste préoccupante. Des re-confinements partiels ou des couvre-feux ont été instaurés dans plusieurs régions de France, rendant le télétravail presque obligatoire pour encore des milliers de français. Si certains ont la chance de posséder une pièce spécialement aménagée pour effectuer leur journée de travail à domicile, ce n’est pas le cas pour tout le monde. Certains n’ont pas d’autres choix que de s’installer sur un bureau de fortune dans une ambiance peu propice à la concentration et au calme. Le télétravail n’a donc pas été vécu aussi bien chez les uns que chez les autres. Rajoutez à cela une limitation de ses déplacements, une ambiance anxiogène avec la peur de ce virus et des relations sociales revues à la baisse et vous obtenez des français au bord du burn-out. Après le déconfinement général, nombreux ont été les français à rechercher des résidences secondaires ou même principales loin de grandes villes avec des espaces extérieurs.
Changement du paysage urbain

Post confinement le marché immobilier connaît plusieurs évolutions, entre autres liées aux mutations du milieu professionnel. La démocratisation du télétravail a fait naître dans l’esprit de beaucoup de citadins l’envie d’éloigner son lieu de résidence de son « véritable » lieu de travail et de se rapprocher des campagnes. Bien que la France ne soit pas en reste, prenons l’exemple des Etats-Unis. 200 ans après la célèbre ruée vers l’or, les Etats-Unis semblent faire face à une nouvelle ruée, celle vers les campagnes. Conséquence de la pandémie, du confinement et de la généralisation du télétravail, les grandes villes se vident au profit des petites communes très éloignées des grands centres d’activités. C’est le cas de la petite ville de Kingston, à 140 km de New York. Depuis la pandémie, la ville ne cesse de grossir avec une augmentation de 116% des demandes pour s’y installer rien qu’au mois de juillet. Le prix des maisons a bondi d’environ 23% par rapport à 2019. Kingston est l’exemple parfait de ce nouveau phénomène engendré par le Covid-19 qu’on appelle les zoom towns. Et c’est loin d’être un cas isolé. Le site Zillow estime à 2 millions le nombre de locataires américains qui cherchent à acheter dans ces petites villes de campagne. De quoi rebattre sacrément les cartes du paysage urbain américain.
La France semble suivre peu à peu cette tendance. Plus d’un million de personnes avaient quitté l’Ile-de-France à la fin du mois de mars pour se réfugier dans des villes plus rurales. Si pour certains le retour à la normale fut un soulagement, pour beaucoup, le besoin d’évasion et la possibilité de finalement pouvoir travailler à distance fut un élément déclencheur dans leur prise de décision de quitter les grandes villes. Les professionnels de l’immobilier observent une hausse des demandes de maison de campagne : 60 % des recherches sur seloger.com concernent des demeures avec jardin. Tandis que celles d’appartements parisiens ont baissé de 20 % depuis le confinement… Mais attention à ne pas s’y méprendre, si l’on souhaite quitter la ville aujourd’hui, c’est davantage pour fuir “son inconfort, sa spatialité pauvre, ses espaces vécus abougris”, estiment les géographes que pour les dangers viraux.
Un changement de vie
« Travailler plus près de chez soi, ou d’où on veut, comme dans des espaces de travail partagé, va se développer aussi », estime Jon Messenger, co-auteur d’une étude intitulée « Working anytime, anywhere » (Travailler n’importe quand, de n’importe où ) pour l’Union européenne.
« Réduire les temps de trajets, c’est plus de temps pour soi, parfois pour le travail, mais c’est aussi moins de stress et une moindre empreinte carbone », explique Nathanaël Mathieu.
Que ce soit en termes de santé, de productivité ou d’environnement, tous les signaux sont au vert pour privilégier le travail à distance avec un temps de présence en entreprise considérablement réduit. Selon une tribune de l’économiste Olivier Babeau dans Le Figaro, l’attractivité des villes est principalement due à leur capacité à offrir des emplois et à la concentration des services, de la vie sociale. Avec le développement du travail à distance, de la fibre dans les territoires, des démarches en lignes, des communications virtuelles ; “les attraits que l’on trouvait à la concentration seront désormais accessibles depuis n’importe où”.
Le télétravail signe-t-il la fin des espaces de travail partagés ?
Au début de la crise, les open-spaces ont été très largement remis en question. Les médias ne cessaient de se questionner sur la disparition des open-spaces : « Covid-19 : l’open space va-t-il (enfin) disparaître ? » (Usbek et Rica, le 7 mai). Faut-il en conclure que la crise sanitaire sera l’occasion d’éliminer définitivement ces espaces de travail décriés depuis fort longtemps ? L’open-space était souvent jugé soit trop bruyant, empêchant toute concentration, soit trop silencieux, et générateur d’angoisse… Avant même la crise sanitaire, d’après le baromètre Actineo 2019, 59% des salariés interrogés opteraient pour un bureau individuel fermé avec un poste de travail dédié. Le Covid-19 a renforcé les craintes des salariés amenés à travailler en open-space. En effet, promiscuité, densité au mètre carré, circulation : toutes les conditions semblaient être réunies pour favoriser la contamination. La vague mortifère associée à la pandémie a certainement exacerbé ces peurs.
Cependant malgré cela, les français restent attachés à leur vie de bureau et ne désirent pas forcément être à 100% en télétravail. Le confinement a simplement renforcé le désir de flexibilité et d’autonomie des travailleurs. L’open-space connu jusqu’à maintenant en tant qu’espace de travail collectif sans cloison perdra vraisemblablement de son attrait et ne sera plus forcément envisagé pour les constructions à venir. Ce qui est certain c’est qu’il y aura un avant et un après Covid-19 dans le monde du travail et notamment pour les espaces de travail collectifs. C’est ici que le concept SuperCargo entre en scène en proposant une nouvelle forme d’espaces de travail collectifs.

SuperCargo, un concept qui révolutionne les espaces de travail de demain
Imaginé en janvier 2020, SuperCargo est né du constat qu’il était temps de proposer une solution pensée pour les actifs vivant en milieu périurbain et qui souhaitent travailler proche de chez eux. Vivre en dehors des grandes villes est un choix et SuperCargo souhaite soutenir toutes celles et ceux qui ont fait ce choix en leur proposant des espaces et des services dédiés au travail. L’idée est de créer des espaces modulaires dédiés et propices au travail, à destination des entreprises et par extension aux salarié.es habitant loin du siège de leur entreprise.
Un nouveau modèle constructif
Le projet SuperCargo a pour ambition de créer le plus grand réseau d’espaces de travail et de coworking en milieu périurbain. Ce réseau sera constitué d’un ensemble de lieux construits à partir de containers maritimes. Selon les besoins identifiés en amont, la combinaison peut évoluer d’un espace à un autre.



Des containers recyclés, aménagés et au design soigné… intérieurement et extérieurement



SuperCargo intègre le réseau Netbox
Porteur d’un concept innovant, SuperCargo entre parfaitement dans cette volonté de concilier l’économie circulaire, le réemploi et le collectif, autant de valeurs que partagent les membres de Netbox. Dans une volonté de soutenir les porteurs de projets innovants en lien avec le container maritime, Netbox Containers intègre donc parmi ses membres Alexandre Bureau avec son concept SuperCargo.
D’envergure nationale, le projet SuperCargo pourra être développé dans la France entière. Si la création d’un tel espace peut être financièrement compliquée pour une entreprise à elle seule, elle le sera plus accessible pour une collectivité territoriale.
Soutenu par l’ensemble du réseau Netbox, SuperCargo pourra s’appuyer sur l’expertise de nos membres possédant leur unité de production pour la réalisation de ces futurs projets dans la France entière.
Intéressé par le projet ? Vous désirez en savoir plus ?
Source : news.un.org, www.ladn.eu, wedemain.fr, supercargo