À Mayotte
« Une grande partie de la population vit dans des bidonvilles avec 8 personnes dans 10 m2, sans accès à l’eau courante et sans moyen de stockage des denrées alimentaires ». Mayotte, département le plus pauvre de France, plus de 80% de la population vit sous le seuil de pauvreté et 30% des habitations n’ont pas accès à l’eau courante ». La principale difficulté pour Mayotte, c’est l’habitat insalubre et la promiscuité. « Beaucoup de personnes vivent dans des cases de dix mètres carrés avec toute leur famille et sans eau potable ni électricité et des températures pouvant atteindre 40 à 45°C à l’intérieur.
À Cayenne en Guyane
Dans cette région d’outre-mer, les zones d’habitat illicite sont très nombreuses. Les autorités préfectorales ont décidé d’en évacuer une par mois autour de Cayenne. Mais, faute de relogement, les habitants errent d’un bidonville à un autre. Un bidonville de 700 personnes à Cayenne avait déjà été rasé par les autorités, et « un nombre non négligeable de personnes seraient aujourd’hui au mieux dans un hébergement d’urgence, au pire à la rue », font valoir plusieurs organisations caritatives.
En métropole
Selon le magazine les Echos, le phénomène des bidonvilles n’aurait pas disparu en France. Et c’est la région parisienne qui concentre le plus d’installations aux baraquements précaires, caravanes ou tentes. En 2019, en France, plus de 17 000 personnes, dont de nombreux enfants, vivaient dans des cabanes de fortune ou dans des squats insalubres répartis dans 359 bidonvilles et squats selon les chiffres de la Délégation interministérielle à l’hébergement et à l’accès au logement.
Les ménages vivant dans les bidonvilles sont confrontés à un certain nombre de risques. Insalubrité, manque d’accès aux soins, terrains pollués et parfois même inaccessibilités aux eaux potables… les problèmes sanitaires sont nombreux faisant parfois même apparaître des maladies censées avoir disparues depuis des décennies. En plus de ces risques sanitaires viennent s’ajouter les problèmes de sécurité comme les risques d’incendies, d’enlèvements, viols ou prostitutions.
Face à ce constat, l’Etat et les collectivités cherchent à mettre en place des stratégies globales et partenariales de résorption des bidonvilles dans leurs territoires. Mais comment reloger des milliers de réfugiés à moindre coût ? La construction classique n’est certainement pas la solution pour les collectivités. C’est alors qu’intervient le réseau Netbox en proposant l’aménagement de containers en logements confortables et accessibles à la fois économiques et écologiques.
En seulement quelques semaines, un container maritime de 20 pieds peut être transformé en logement d’environ 14 m² avec tout le confort nécessaire : cuisine, salle de bain, chambre et coin salon. À travers notre site d’inspiration Inspirebox, nous vous faisons régulièrement découvrir des exemples de ces nouveaux logements écologiques et économiques réalisés par des sociétés ou par des particuliers eux-mêmes. Alors pourquoi ne pas envisager la création d’écoquartiers à partir de containers pour supprimer définitivement ces bidonvilles et offrir un logement sécurisé et sain aux plus démunis ?
Le réseau Netbox a déjà été approché par plusieurs collectivités pour la réalisation d’écoquartiers. Contactez-nous à votre tour pour discuter de votre projet où que vous soyez en France. Nous viendrons à votre rencontre.